Incendies,voirie,eaux usées,environnement....

La Pinède de Conteau inquiète pour son devenir

Récemment réunis en assemblée générale, les riverains de la Pinède de Conteau ont découvert une exposition photographique réalisée par le bureau de leur association de quartier.

Des photos choc, montrant des inondations dont les routes font les frais tous les étés,tantôt les broussailles menaçant de s'enflammer en cas de sécheresse, tantôt les défauts visibles de la route ou des trottoirs...La quartier fait le tampon entre La Teste et Gujan, de la voie ferrée au nord à la plaine Gilbert-Moga au sud.

L'association est souvent considérée comme une association d'opposition municipale.

Ce que regrette Loïc Duroy:"Aucun membre du bureau n'a la même ligne politique. Nous avions déjà été très percutants envers l'ancien maire."

"Cette exposition photos servait à montrer que ce mandat est un échec ici: pas un euro n'a été investi dans le quartier.

J'ai visité d'autres villes en France: même avec des budgets pauvres, beaucoup parviennent à s'en sortir honorablement.

Plus près de nous, à Arcachon, Gujan, Le Teich, les villes évoluent. Ici le quartier est laissé à l'état naturel."

Le risque d'incendie inquiète le quartier:

"Sur 1 km de long, des pins ont été abattus et laissés en place.Ils y sont toujours. Il y a eu des incendies, et encore heureux que l'été ait été lamentable: c'est de l'inconscience, et ce n'est pas normal qu'en 2007 on garde des comportements criminels."

L'association regrette aussi le "manque de gestion de la ville concernant la voirie".

"Pourquoi les trottoirs n'ont pas été faits? demande Loïc Duroy. Il faut une gestion pragmatique, avec un échéancier concernant les luminaires, les trottoirs, la voirie.Or, les maires s'expriment en projets ponctuels."

Autre problème: l'écoulement des eaux."Lors des orages d'été, le collecteur des eaux usées déborde et les eaux nauséabondes s'écoulent dans la craste située à 15m du collecteur.Si les ostréiculteurs savaient que tout ça part dans le Bassin..."

Tout ça dans un quartier attaché à son environnement..."Un matin des gens nous ont appelés pour nous dire qu'on coupait des arbres rue de la Magrette. Quatre arbres étaient déjà à terre quand je suis arrivé.D'autres étaient menacés, notamment un chêne de trois siècles. Ils ont été conservés, car nous nous sommes mobilisés, mais c'est dommage de traiter ce genre d'affaire dans l'urgence."...

notre analyse:

Rien n'évolue dans les quartiers, la municipalité continue de nous faire partager "ses rêves éveillés" mais les riverains attendent toujours des services publics et une meilleure préservation du cadre de vie.

Dans ces circonstances pourquoi sollicite-t-elle "une session de rattrapage" pour terminer ses projets grandiloquents?

revenir à la page infos